C’est notre réputation professionnelle ajoutée à notre identité. Lorsqu’on fait référence au développement de son branding, on parle donc de trouver les bons mécanismes pour mettre en lumière ce qui nous distingue. Lesquelles de nos forces, sur les plans personnel et professionnel, peuvent nous permettre de nous démarquer ? Comment faire pour les mettre de l’avant et gagner en crédibilité et en légitimité auprès de nos collègues, de nos clients ou en société ? Il est vrai que le branding personnel existe depuis longtemps, bien avant que la formulation soit inventée, mais on en parle plus que jamais aujourd’hui. Pourquoi ? Les personnages publics, particulièrement ceux qui font de la politique, disent souvent que s’ils ne définissent pas clairement eux-mêmes qui ils sont, d’autres se chargeront de leur bâtir une réputation. Voilà une bonne raison de se préoccuper de son branding.Ce branding, c’est tout simplement ce que les gens disent de nous lorsqu’on n’est pas dans la pièce.
En fait, même l’individu le plus discret, le plus invisible, développe une réputation. Voici deux autres raisons qui expliquent l’importance grandissante qu’occupe le branding personnel aujourd’hui :Une personne sans marque n’existe pas.
Il a également, je crois, la responsabilité d’être le porte-parole et l’ambassadeur de sa caisse, d’attirer des membres, d’attirer les meilleurs talents. L’époque où seul comptait le prestige d’une entreprise est révolue. Les gens veulent mettre un visage sur une organisation. Si Guy Cormier est le nouvel ambassadeur de tout le Mouvement Desjardins, chaque DG est l’ambassadeur de sa caisse dans son milieu.Un DG de caisse est aussi dans la position d’un intrapreneur.
Cette question est capitale, car on ne peut pas plaire à tout le monde. Une marque personnelle doit pouvoir s’exprimer auprès de différentes audiences.Qui doit savoir que j’existe ?
Ça peut être un outil de développement professionnel chez ceux qui sont en début ou en changement de carrière, mais pour les DG ou chefs d’entreprise, l’objectif est plus souvent lié à la marque de l’organisation qu’ils dirigent. Et là, on arrive au concept plus large de « marque employeur ». Il veille à préserver la culture, le branding de son entreprise sur le plan des ressources humaines. Comme le disait récemment Jan-Nicolas Vandeveken, président de Havas Canada, une agence de publicité, dans le cadre du Forum Marque Employeur organisé par Infopresse,Travailler sa marque personnelle n’est pas une fin en soi. C’est un moyen d’arriver à quelque chose d’autre.
Cela est d’autant plus vrai pour une caisse Desjardins. Le membre qui s’y présente est en contact avec une personne à la caisse, un conseiller financier, le DG. Toutes ces marques personnelles contribuent à l’interprétation qu’il aura de l’institution financière. Je viens de faire un survol du concept général du branding personnel. Il suscite un intérêt grandissant, car nous vivons en société, à une époque où les réputations se font ou se défont sur des impressions, des interprétations. Il est toujours frustrant d’être mal compris, mais quel bonheur de savoir que les gens ont vraiment saisi qui on est vraiment et ce qu’on peut leur apporter. Et vous, savez-vous comment les gens vous perçoivent ?« une marque employeur, c’est la somme des marques personnelles de tous les employés qui composent l’organisation ».
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